Il est permis de distinguer cinq groupes de vacanciers :
Les « simples voyageurs », les « adeptes de voyages organisées », les « vacanciers conviviaux », les « vacanciers résidants » et les « pluri-vacanciers ».
Les simples voyageurs » sont les plus courants et à l’opposé les pluri-vacanciers sont des partisans acharnés de voyages organisés, mais aussi de séjour chez des amis, chez des membres de la famille, ou encore de départ en location ou en résidence secondaire, de véritables gloutons de vacances les plus diversifiées.
Les adeptes des voyages organisés partent souvent plusieurs fois par an ; on les catalogue parmi les vacanciers conviviaux, tous ceux qui aiment participer à un ou plusieurs voyages organisées, ou alors séjournent chez des parents, des amis, alors que les vacanciers résidants sont des cumulateurs de voyages organisés et de vacances en location ou résidence secondaire.
A ce sujet, on peut constater que les jeunes retraités sont particulièrement nombreux parmi les vacanciers résidants et les pluri-vacanciers. L’importance de ces deux catégories se réduit dès que la tranche d’âge considérée s’élève.
Inversement les simples voyageurs, les plus âgés (74 ans et plus) sont les plus nombreux, tandis que les moins de 68 ans sont sous représentés.
Incontestablement, les voyageurs les plus jeunes pratiquent des vacances diversifiées, celles-ci étant plus rares parmi les septuagénaires.
Tout ceci ne permet pas de trancher entre effet de génération et effet d’âge. Il ne faut pas dire non plus que ces générations ont moins souvent adopté des formes diversifiées de vacances, parce qu’ils ont réduit la variété de leurs vacances en vieillissant et que les plus âgés sont plus souvent des simples voyageurs.
Certaines formes de vacances sont abandonnées au fil du temps, si l’on tient compte de l’effet de l’âge.
Très souvent lié à des problèmes de santé, mais aussi par l’impact de disparition de parents (frères et sœurs) ou amis, souvent des compagnons de vacances.
Une seconde tendance apparaît, particulièrement dans la participation aux voyages organisés, soit avec une préférence pour les séjours au détriment des circuits ou soit, un choix plus fréquent de voyages dans son pays de résidence.
En vieillissant, les retraités renoncent aux circuits, physiquement exigeants, parce que leur santé devient plus fragile, mais aussi parce qu’ils craignent un accident.
Pourtant certains retraités, avant d’éradiquer les formules circuits, choisisse une formule combinée « circuit-séjour » encore pendant quelque temps. Une semaine de circuit éprouvant suivi d’une semaine de séjour pour se reposer.
Les destinations éligibles de vacances organisées se réduisent petit-à-petit. On souhaite s’épargner un long voyage, ou alors on craint de tomber malade et d’être hospitalisé dans un pays étranger dans lequel on craint de ne pas être bien soigné.